vendredi 21 mai 2010

Le pied.





















Vendredi matin relatif (13h02)


Ma chambre est un vrai sanctuaire.


Lumière dorée, chant des oiseaux, température clémente accouplée à un léger vent qui vient faire frissonner mes rideaux, dont le soleil flatteur me fait oublier leur ancienne blancheur jaunie par le temps, la pollution, le tabac, Paris.


Un nouveau message. Il vient se rajouter au scénario comme s'il venait d'au dehors, porté par le rayon de poussière dorée qui coule à travers les volets entrouverts. C'est le rayon de début d'après midi. Celui qui glisse lentement sur mon lit. 


Son message le rend encore plus présent. Ce sont ses mots s'ajoutant aux miens. Les fringues semées au pied du lit, cohabitant dangereusement avec les tasses encore pleines de moitié d'un café refroidi depuis peu. Nos deux oreillers, figés dans leur étreinte, venant chatouiller le rayon d'or.


Je kiffe. Faut avouer que ça a beau être un brin cliché, ça en jette pas mal quand même. Si tu pousses le vice à pas répondre au téléphone et à écouter le Velvet Underground en culotte sur ton pieu, avec tout ce putain de décors et juste après avoir fait l'amour, et ben là si tu te dis toujours pas que, quand même ça en jette, ben merde, qu'est ce qu'il te faut ? 

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